Depuis 2020 la Ville de Besançon s’engage dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. Afin de limiter l’exposition néfaste des perturbateurs endocriniens sur la population et l’environnement, la Ville de Besançon a signé la charte d’engagement Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens » du Réseau Environnement Santé (RES).
La ville s’engage à travers un plan d’actions à :
1. Restreindre les produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens
2. Réduire l’exposition des perturbateurs endocriniens dans l’alimentation
3. Favoriser l’information de la population, des professionnels de santé, des personnels des collectivités territoriales
4. Mettre en place des critères prenant en compte les perturbateurs endocriniens dans les commandes et achats publics
5. Informer régulièrement les citoyens sur l’avancement des engagements pris dans le cadre du plan d’actions
Qu’est-ce que sont les perturbateurs endocriniens ?
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances ou des mélanges chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, possédant la capacité d’interférer avec le système hormonal, appelé également système endocrinien. Ainsi ils peuvent entrainer des effets délétères : augmentation forte des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, l’asthme, les cancers, les troubles de la reproduction et du comportement, l’obésité, le diabète etc…
Les perturbateurs endocriniens se retrouvent dans de nombreux objets et produits de la vie courante (produits ménagers, détergents, produits de traitement des cultures, cosmétiques, produits alimentaires, etc.). Ils sont également présents dans l’environnement du fait d’une contamination des différents milieux (eaux, sédiments, sols, air, etc.).
La lutte contre les perturbateurs endocriniens, un enjeu majeur de santé publique
La Direction Hygiène Santé de la Ville de Besançon en étroite collaboration avec les autres directions, conduisent depuis 2020 un plan de prévention et de lutte contre les perturbateurs endocriniens dont la priorité est de préserver la santé et l’environnement des bisontins et notamment chez les plus vulnérables (femmes enceintes, enfants, jeunes).
À l’échelle de la Ville, les enjeux liés aux perturbateurs endocriniens sont multiples et se déclinent dans un grand nombre de pratiques pour les espaces verts, l’entretien des locaux, l’alimentation collective, l’aménagement urbain, l’éducation, la commande publique ou pour la petite enfance par exemple
Quelques exemples parmi les 57 actions du plan de prévention et de lutte :
- Utilisation de matériels d’écriture et pédagogique dans les écoles et crèches sans perturbateurs endocriniens
- Nettoyage des rues de la Ville avec les eaux pluviales
- Contrôle des rejets d’effluents non domestiques des établissements (métaux lourds, hydrocarbures, insecticides)
- Utilisation de couches lavables dans les crèches de la Ville
- Application du zéro phyto