Stop au protoxyde d’azote

Le protoxyde d’azote, mieux connu sous les noms de « gaz hilarant », « proto » ou « ballon », est de plus en plus consommé par les jeunes. La Ville de Besançon le constate par l’augmentation du nombre de cartouches retrouvées sur la voie publique. Chaque mois, c’est 100 à 150 cartouches qui sont ramassées à Besançon : en plus de constituer un fléau environnemental, cela représente un énorme coût de recyclage pour la collectivité et le contribuable.

Trop nombreux sont les consommateurs qui ne mesurent pas la dangerosité du protoxyde d’azote. Les effets (hilarité, sensation d’ébriété, distorsions auditives ou visuelles), apparaissent et disparaissent très rapidement, banalisant ainsi son usage. Il peut cependant porter une atteinte grave à la santé, notamment des asphyxies, des pertes de connaissance, des brûlures par le froid et des vertiges. En cas de consommations répétées ou à de fortes doses, il peut conduire à de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques. L’Agence Régionale de Santé précise également qu’il induit un risque avéré d’abus et de dépendance, encore largement méconnu et sous-estimé. Pour toutes ces raisons, Anne Vignot, Maire de Besançon, avait en novembre 2021 par arrêté, interdit sa consommation sur la voie publique ainsi que sa détention par les mineurs. Le constat d’une consommation sans cesse croissante et la récente actualité mettent en avant l’importance d’informer sur cette problématique.

Face à la sous-estimation du risque qui persiste chez ces consommateurs, les agences sanitaires rappellent une nouvelle fois les risques de l’usage détourné du protoxyde d’azote, chez les adolescents comme chez les adultes.

Elles recommandent :

  • En cas d’urgence, prévenir les secours (15 ou 112) ;
  • Face à des symptômes inquiétants ou inhabituels liés à un usage détourné de protoxyde d’azote, de contacter son Centre antipoison ou son Centre d’addictovigilance ;
  • De déclarer tout cas grave lié à un abus, une dépendance ou un usage détourné avec le protoxyde d’azote sur le site signalement-sante.gouv.fr ;
  • En cas de difficulté à contrôler et/ou à stopper sa consommation dans un contexte d’usage détourné, de consulter un médecin ou une structure spécialisée dans la prise en charge des addictions, telle qu’une « consultation jeunes consommateurs » qui propose un service, gratuit et confidentiel, d’accueil, d’écoute, de conseil et, si nécessaire, une orientation. Toutes les informations sont disponibles sur : www.drogues-info-service.fr
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